Les Amis des Plantes : Les plantes compagnes pour un jardin sain selon Les Amis des Plantes

Les Amis des Plantes défendent une idée simple et puissante : des plantes qui s’entraident donnent un jardin plus sain, plus productif et plus vivant. Le compagnonnage n’est pas une mode, mais une pratique éprouvée où chaque espèce joue un rôle écologique précis. Dans un Jardin Bio, une capucine peut détourner les pucerons, un basilic renforcer l’arôme d’une tomate, un souci attirer des auxiliaires qui protègent les choux. La scène se déroule partout, du balcon urbain au grand potager, tant que l’on marie intelligemment les cycles de vie, les hauteurs et les systèmes racinaires.

La démarche séduit, car elle réduit les traitements et stimule la fertilité du sol. Elle s’appuie sur l’allélopathie, la biodiversité fonctionnelle et la gestion des microclimats. Associations bénéfiques et erreurs à éviter, design de planches, calendriers de semis, engrais verts et rotations : voici un guide pratique et vivant pour créer un écosystème généreux. Les données utiles, les tableaux d’associations et les retours de terrain du réseau solidaire complètent ce panorama pour passer de l’intention à l’action, dès la prochaine plantation.

Cultivez harmonieusement avec les plantes-amies : comprendre le compagnonnage selon Les Amis des Plantes

Le compagnonnage consiste à associer des espèces qui se rendent des services réciproques. Certaines repoussent des ravageurs, d’autres attirent des pollinisateurs, d’autres encore améliorent la structure du sol ou fournissent ombrage et soutien. Cette logique, au cœur de la vision de Les Amis des Plantes, s’illustre par des combinaisons célèbres comme tomate + basilic ou maïs + haricots + courges. L’objectif n’est pas de faire joli, mais de construire un système résilient qui s’autorégule.

Scientifiquement, deux mécanismes dominent. L’allélopathie décrit les molécules émises par certaines plantes, pouvant inhiber ou stimuler leurs voisines. Les réseaux écologiques décrivent, eux, l’attraction de prédateurs naturels par des fleurs nectarifères ou l’abri offert aux auxiliaires dans un couvert végétal. Ensemble, ces leviers réduisent maladies et attaques, et dynamisent la croissance.

Un atelier hebdomadaire au parc “Le Jardin Solidaire” met en scène une parcelle test : deux planches identiques, l’une en monoculture, l’autre avec des plantes compagnes. Après trois semaines, la seconde montre moins de morsures, une meilleure humidité du sol et davantage d’abeilles sauvages. Ce résultat s’explique par la diversité des formes, parfums et rythmes de croissance, qui déjoue les nuisibles et optimise la lumière.

Principes-clés pour un Jardin Bio sans chimie

Un potager sans pesticide se gagne au plan. Diversifier les familles botaniques limite la pression des ravageurs spécifiques. Marier des racines profondes à des racines superficielles évite la concurrence directe. Ajouter des fleurs compagnes prolonge la saison nectarifère, au bénéfice des pollinisateurs.

Il est utile d’intégrer des acteurs du réseau local. Des initiatives comme créer un potager par l’apprentissage soutiennent la montée en compétences. On pense aussi aux ressources sur la conception d’un jardin écologique et sur l’aménagement respectueux de la biodiversité, pour allier compagnonnage et design durable.

• 🌿 Synergie : aromatiques + légumes = arômes + protection naturelle.
• 🐞 Auxiliaires : fleurs mellifères = coccinelles, syrphes, chrysopes au rendez-vous.
• 💧 Microclimat : couvre-sol + plantes hautes = sol frais et moins d’évaporation.
• 🌱 Rotation : alterner les familles pour casser les cycles de ravageurs.
• 🧪 Observation : noter, adapter, progresser à chaque saison.

Pour structurer son projet, un détour par les semences responsables aide à partir du bon pied : graines bio locales, choisir des semences adaptées et entrer dans une logique de sol vivant soutiennent la réussite.

1. 🌼 Installer des bandes fleuries pour étaler la floraison.
2. 🧭 Orienter nord-sud les planches hautes pour limiter l’ombre portée.
3. 🪴 Intégrer des pots de menthe en bordure pour canaliser leur vigueur.
4. 🪵 Employer des tuteurs vivants (maïs) pour des grimpantes (haricots).
5. ♻️ Composter et pailler pour nourrir la faune du sol.

Le compagnonnage n’est pas un dogme, mais une manière de penser son espace vivant. L’intuition s’y marie à l’observation, pour un jardin plus autonome et joyeux.

15 associations de plantes compagnes pour un jardin sain selon Les Amis des Plantes

Voici un panel de 15 associations fiables qui conjuguent protection, arômes et rendement. Elles sont adaptées aux jardins familiaux comme aux micro-fermes. Chacune illustre un mécanisme : répulsion, attraction, soutien, couverture, fertilité. Résultat attendu : moins de parasites, plus de pollinisations et une utilisation fine de l’espace.

Du classique efficace aux duos malins

Les binômes tomate–basilic et carotte–oignon sont devenus emblématiques. Le premier améliore la saveur et brouille les pistes des mouches blanches. Le second perturbe les mouches de la carotte et les teignes de l’oignon. Des “trinômes” comme maïs + haricots + courges (les “Trois Sœurs”) mêlent tuteur naturel, fixation d’azote et ombrage couvre-sol.

• 🍅 + 🌿 Tomate + Basilic : goût rehaussé, ravageurs limités.
• 🥕 + 🧅 Carotte + Oignon : protections croisées contre les mouches.
• 🌽 + 🫘 + 🎃 Maïs + Haricots + Courges : tuteur, azote, paillis vivant.
• 🥬 + 🌼 Choux + Soucis : attraction d’auxiliaires, moins d’altises.
• 🌶️ + 🌿 Poivrons + Coriandre : pollinisateurs + confusion olfactive.
• 🥒 + 🧄 Concombre + Ail : odeur répulsive, limaces moins à l’aise.
• 🍆 + 🌿 Aubergine + Œillet d’Inde : nématodes contrariés, floraison longue.
• 🥗 + 🌱 Laitue + Radis : radis “marqueurs de rang”, récoltes rapides.
• 🧄 + 🌹 Ail + Rosiers : rosiers plus vigoureux, pucerons dissuadés.
• 🍠 + 🫘 Patate douce + Haricots nains : feuillage couvre-sol + azote.
• 🥦 + 🌿 Brocoli + Menthe (en pot) : odeur perturbante pour les altises.
• 🧅 + 🌿 Oignons + Sarriette : saveur + auxiliaires floricoles.
• 🥔 + 🌿 Pomme de terre + Coriandre : diversité olfactive, auxiliaires attirés.
• 🍈 + 🌻 Melon + Tournesol : brise-vent doux, “phare” à pollinisateurs.
• 🍓 + 🌼 Fraises + Bourrache : fleurs étoilées aimées des abeilles.

Pour des ressources complémentaires, on peut croiser ce panel avec un regard sur les terroirs locaux et s’approvisionner en “Graines de Compagnons” auprès de réseaux comme La Compagnie des Plantes ou “Plantes et Compagnie”, tout en s’inspirant d’initiatives comme le zéro déchet au jardin.

Le compagnonnage se pratique autant en pleine terre qu’en bacs. Des enseignes telles que Ma Petite Jardinerie, Naturalys Jardin et Les Jardiniers Associés mettent en avant des assortiments adaptés aux petits espaces. L’important est d’ajuster densités et arrosage, puis de noter les réactions du jardin.

Ces accords servent de base à un agencement inventif, flexible et réplicable d’un jardin à l’autre. La règle d’or : observer et ajuster.

Plantes compagnes au potager : les associations à éviter et leurs raisons écologiques

Le compagnonnage ne tolère pas les improvisations hasardeuses. Certaines espèces se gênent, attirent les mêmes ravageurs ou se disputent des nutriments. Savoir quoi ne pas marier épargne des pertes et des déceptions. Ces incompatibilités s’expliquent par des allélopathies négatives, des besoins hydriques contradictoires ou la synchronisation des ravageurs.

Exemples fréquents de mariages malheureux

Les solanacées présentent des sensibilités communes. Les tomates voisinent mal avec pommes de terre (risque de mildiou migratoire) et fenouil (inhibition possible). Les poireaux et les pois se contrarient, tandis que les oignons gênent les haricots. Certaines aromatiques, comme la sauge, n’aiment pas la compagnie directe des alliacées.

• 🚫 🍅 + 🥔 Tomate + Pomme de terre : maladies communes, pression accrue.
• 🚫 🌿 + 🧅 Sauge + Alliacées : concurrence d’odeurs et interactions défavorables.
• 🚫 🫘 + 🧅 Haricots + Oignons : croissance ralentie des légumineuses.
• 🚫 🥬 + 🌽 Choux + Maïs : compétition pour l’azote en sols pauvres.
• 🚫 🥒 + 🌿 Concombre + Sauge : stress aromatique, saveur altérée.

Les raisons sont concrètes. Une même famille botanique attire des ravageurs communs (altises des brassicacées, doryphores des solanacées). Des profils racinaires identiques se disputent l’eau en période sèche. Des huiles essentielles puissantes perturbent parfois la physiologie de voisines sensibles.

Pour réduire ce risque, on peut s’appuyer sur des ressources locales et inspirantes comme les espaces verts durables, où l’on observe des associations éprouvées. Les collectifs “Cultivons Nature” et “Les Jardiniers Associés” partagent des retours d’expérience, utiles aux saisons suivantes.

1. 🔁 Alterner les familles d’une année sur l’autre.
2. 🧩 Intercaler des fleurs compagnes pour diluer les effets négatifs.
3. 🪫 Éviter la sur-fertilisation azotée qui exacerbe la compétition.
4. 🛡️ Prévenir par des filets si une proximité risquée est imposée.
5. 📒 Journaliser les échecs pour ne pas les reproduire.

La prévention passe par la connaissance fine des familles et des cycles. Mieux vaut un plan réfléchi qu’un désherbage tardif : éviter une mauvaise association, c’est déjà protéger sa récolte.

Design de planches et microclimats: aménager un Jardin Bio complice des plantes

Un jardin complice des plantes compagnes commence sur le papier. L’idée : superposer des strates (sol, couvre-sol, végétation moyenne, tuteurs vivants, floraisons verticales) pour optimiser lumière, eau et circulation de l’air. Les planches orientées nord-sud, les allées paillées et les bordures mellifères composent une charpente stable pour les associations.

Composer avec les hauteurs et la lumière

Placer les espèces hautes au nord évite d’ombrer les basses. Les treillis accueillent les grimpantes, libérant le sol pour des salades ou des herbes. Un maillage régulier de fleurs compagnes assure un nectar continu, attirant des auxiliaires toute la saison.

• 📐 Hauteurs graduées du nord au sud.
• 🪴 Plantes en pot (menthe) pour contenir leur vigueur.
• 🧵 Treillis pour concombres et pois, au-dessus de mescluns.
• 🪵 Tuteurs vivants (maïs) pour haricots grimpants.
• 🌸 Bordures de phacélie, soucis, alysses pour “nourrir” les auxiliaires.

Le design intègre aussi la ressource en eau. Des couvre-sols comme les fraisiers ou les patates douces réduisent l’évaporation. Les paillis végétaux nourrissent le sol et limitent les levées d’adventices, soulageant les jeunes plants de la concurrence.

Un réseau d’acteurs pour un aménagement durable

Des idées concrètes s’inspirent d’initiatives locales comme l’Ozark Jardin, pensé comme un havre de paix végétal. Dans le même esprit, on retrouve des repères utiles sur les bienfaits des arbres au jardin et des propositions d’aménagements écologiques favorables aux guildes potagères.

1. 🧭 Planifier les zones d’ombre pour salades et épinards estivaux.
2. 💦 Concevoir un réseau d’arrosage économe et homogène.
3. 🪹 Réserver des “coins sauvages” pour refuges d’auxiliaires.
4. 🚪 Prévoir des accès pour récolter sans piétiner les associations.
5. 🌳 Intégrer des fruitiers nains pour une canopée légère et utile.

Un bon plan rend le compagnonnage lisible, mesurable et transmissible dans le temps. C’est une carte vivante de la coopération végétale.

Boostez la biodiversité: attirer pollinisateurs et auxiliaires avec Les Amis des Plantes

La force du compagnonnage tient à sa capacité à mobiliser la faune utile. Abeilles, bourdons, syrphes, coccinelles et chrysopes font une partie du travail si le jardin leur offre nectar, pollen, abris et eau. Les bandes fleuries et les “guildes” autour des légumes ciblent ces acteurs pour renforcer naturellement la résilience.

Plantes magnétiques pour insectes alliés

Quelques floraisons assurent un service continu du printemps à l’automne. La phacélie, la bourrache et les soucis attirent les pollinisateurs, tandis que l’aneth, la coriandre et l’achillée multiplient les syrphes aux larves voraces de pucerons. Ce maillage aide les choux, tomates, cucurbitacées et rosacées à prospérer.

• 🐝 Phacélie : nectar très prisé, pousse rapide.
• 🔷 Bourrache : fleurs étoiles, agit comme “phare” à abeilles.
• 🌼 Souci : attire coccinelles, distrait nématodes.
• 🌿 Aneth & Coriandre : ombelles pour syrphes et micro-guêpes.
• 🌸 Alysse : bordures basses, floraison longue, auxiliaires variés.

Cette stratégie gagne à s’inscrire dans un cadre plus large. Les réseaux tels que Les Amis des Plantes, La Compagnie des Plantes et Cultivons Nature proposent des kits “biodiversité” pour débuter sans se tromper. Les jardiniers urbains comme les collectifs de quartier y trouvent des solutions adaptables.

Pour s’informer, consulter des ressources like zéro déchet au jardin aide à installer des points d’eau naturels, des abris et des haies sèches, qui stabilisent les auxiliaires. Les fournisseurs engagés type Ma Petite Jardinerie, Naturalys Jardin ou Plantes et Compagnie orientent vers des mélanges mellifères adaptés aux régions.

1. 💧 Installer une soucoupe avec pierres pour abreuver sans noyer.
2. 🏡 Fixer des nichoirs à abeilles solitaires et coccinelles.
3. 🍯 Échelonner les floraisons sur 7–8 mois.
4. 🍃 Laisser 10 % du jardin en friche “artistique”.
5. 🌾 Diversifier la hauteur des végétaux pour multiplier les niches.

Le résultat se mesure en visites d’abeilles et en dauphins de pucerons croqués par des larves discrètes. Quand la biodiversité s’invite, la pression des ravageurs décroît.

Une biodiversité abondante transforme le potager en scène vivante où l’équilibre s’auto-entretient. C’est la colonne vertébrale du compagnonnage réussi.

Sol vivant et engrais verts: nutriments, mycorhizes et rotations pour des plantes compagnes performantes

Sans sol vivant, pas de compagnonnage efficace. La fertilité réelle dépend des champignons mycorhiziens, des bactéries bénéfiques et de la faune du sol. Les engrais verts (phacélie, trèfle, seigle, vesce) nourrissent et structurent, tandis que les paillis protègent l’humidité et la vie microbienne.

Les rôles invisibles qui font toute la différence

Les mycorhizes étendent l’exploration racinaire des plantes, améliorant l’absorption de l’eau et du phosphore. Les légumineuses fixent l’azote et le redistribuent aux cultures suivantes. Un duo concombre–ail gagnera à succéder à un trèfle enfoui, par exemple. La logique est celle d’une rotation qui alterne familles et fonctions écologiques.

• 🧑‍🔬 Mycorhizes : réseau d’échanges eau/nutriments.
• 🍀 Légumineuses : azote gratuit, sol ameubli.
• 🌾 Céréales : biomasse, structuration profonde.
• 🌸 Phacélie : nectar + travail d’agrégation du sol.
• 🍂 Paillis : éponge hydrique, nourriture pour la faune.

Pour s’équiper, les circuits responsables et locaux restent la meilleure option. Des plateformes comme Semailles et graines bio ou des conseils sur les produits compatibles sol naturel façonnent une base saine. En parallèle, l’approche “zéro gaspillage” valorise les ressources du jardin.

1. 🧭 Cartographier ses planches par famille botanique.
2. ⏳ Prévoir 3–4 ans avant retour d’une même famille.
3. 🔄 Intercaler systématiquement des engrais verts.
4. 🌡️ Pailler plus épais durant les canicules.
5. 🧪 Tester un apport de compost mûr, finement, au repiquage.

Un sol vivant décuple l’effet des plantes compagnes : racines heureuses, plantes robustes, récoltes généreuses.

Calendrier pratique: semis, plantations et associations par saison au service du compagnonnage

Le calendrier structure la réussite des associations. Semer tôt les tuteurs vivants, décaler les aromatiques, repiquer les légumes au bon stade : ces timings fluidifient la coopération entre espèces et évitent les concurrences inutiles. Le jardin gagne en sobriété d’eau et en homogénéité de croissance.

Saisons rythmées pour alliances durables

Au printemps, lancer les bandes mellifères (phacélie, souci) pour ouvrir la danse des pollinisateurs. En début d’été, installer les duos emblématiques (tomate + basilic, carotte + oignon). À l’automne, semer des engrais verts pour préparer le terrain à la saison suivante.

• 🌸 Printemps : semis phacélie, coriandre, aneth.
• ☀️ Début été : tomates + basilic, choux + soucis.
• 🍂 Automne : seigle + vesce en engrais vert.
• ❄️ Hiver : planification + paillage protecteur.
• 🔁 Toute l’année : observer et ajuster.

Les collectifs comme Les Amis des Plantes ou “Les Jardiniers Associés” partagent des trames saisonnières. On peut y coupler des repères de terroir, via le jardinage local, pour caler les dates au climat réel de son quartier.

1. 🗺️ Créer une frise chronologique des semis et repiquages.
2. 🧑‍🌾 Synchroniser floraisons et besoins des légumes.
3. 🌧️ Planter avant une pluie douce pour limiter le stress.
4. 🎯 Étiqueter chaque duo pour suivre l’efficacité.
5. 📊 Photographier mensuellement pour comparer les résultats.

Un bon calendrier est une promesse tenue entre le jardinier et ses compagnes végétales : chacune a sa scène et son moment.

Associations et sobriété: eau, déchets verts et économie circulaire au potager complice

Le compagnonnage rime avec sobriété heureuse. Les couvre-sols réduisent l’évaporation et limitent les arrosages. Les tailles et fanes se muent en compost ou en paillis, refermant la boucle de la fertilité. C’est un geste écologique et économique, parfaitement aligné avec un Jardin Bio moderne.

Économie d’eau et gestion des déchets verts

Des guildes structurées (hauts, moyens, bas) créent des microclimats humides. Les radis “marqueurs” aident à récolter tôt et libérer des espaces pour des cultures relais, sans laisser le sol nu. Le paillage nourrit le sol, abrite la microfaune et protège les racines des coups de chaud.

• 💧 Paillis épais sous tomates et courges.
• 🪵 BRF ou feuilles mortes en automne.
• 🥬 Résidus de récolte en compost ou paillis de surface.
• 🔁 Rotation + relay-cropping pour éviter les “trous” de sol nu.
• 🧯 Ombrières végétales sur salades estivales.

Des guides concrets comme zéro déchet au jardin et conseils pratiques pour un jardin écologique donnent une feuille de route simple. Ces pratiques s’imbriquent naturellement avec les associations de plantes compagnes.

1. 📦 Réemployer le carton brun en sous-paillage, temporairement.
2. 🪣 Composter les tailles d’aromatiques, riches en huiles utiles.
3. 🧴 Éviter les intrants de synthèse, préserver la vie du sol.
4. 🧵 Biner léger, maintenir la porosité et la couverture.
5. 🌦️ Capturer l’eau de pluie pour arroser au pied, le matin.

La sobriété renforce l’efficacité des plantes compagnes : un sol couvert, une eau maîtrisée, une biodiversité qui prospère et une récolte régulière.

Études de cas: trois jardins urbains accompagnés par Les Amis des Plantes

Pour donner chair aux principes, voici trois jardins urbains qui ont misé sur les guildes végétales avec l’appui de Les Amis des Plantes et d’un réseau associatif. Chacun a capitalisé sur des ressources locales, des semences adaptées et un design sobre et esthétique.

Cour intérieure partagée, 80 m², copropriété

La copropriété a articulé quatre planches : tomates–basilic, choux–soucis, carottes–oignons et maïs–haricots–courges. Les allées paillées et une bordure de phacélie ont multiplié les insectes utiles. Bilan : producteurs heureux, enfants curieux, moins de ravageurs qu’en monoculture l’année précédente.

• 🧑‍🏫 Atelier inspiré par apprendre en créant son potager.
• 🛒 Semences locales : circuits “Graines de Compagnons”.
• 🧩 Espace optimisé avec tuteurs vivants et couverts.

Toit-terrasse, 30 bacs, restauration responsable

Le restaurant a installé des bacs en alternance “production + floraison”. Menthe en pot pour canaliser, coriandre renouvelée, bourrache et alysses en bordure. Résultat : herbes fraîches pour la carte, tomates plus savoureuses, abeilles à foison. Le zéro déchet cuisine→jardin alimente le compost.

1. 🍽️ Boucle courte entre cuisine et bacs.
2. 🪴 Aromatiques vivaces en bords, annuelles en cœur.
3. 🌼 Floraisons étalées pour service continu aux pollinisateurs.

Jardin pédagogique, 200 m², école de quartier

Les élèves ont comparé deux parcelles : monoculture vs. compagnonnage. Les relevés hebdomadaires ont montré plus d’auxiliaires et une consommation d’eau plus faible sur la parcelle en associations. Des ressources sur les espaces verts durables ont servi de support pédagogique.

• 📊 Journal de bord, comptage d’insectes, photos mensuelles.
• 📚 Références locales, semences adaptées au microclimat.
• 🧑‍🎓 Animation par “Le Jardin Solidaire” et “Cultivons Nature”.

Ces trois cas ont en commun l’attention portée au sol, à l’eau et aux rythmes de floraison. Ils démontrent que l’alliance des plantes se décline partout, du square au toit-terrasse.

Grand tableau récapitulatif des plantes compagnes: les alliances utiles au quotidien

Ce tableau synthétise les alliances les plus courantes et leurs effets dominants. Il n’épuise pas la richesse du compagnonnage, mais fournit une base opérationnelle à combiner selon vos terroirs et vos objectifs culinaires. Les collectifs “Les Amis des Plantes”, “Les Jardiniers Associés” et “La Compagnie des Plantes” conseillent de l’utiliser comme mémo de planification.

• 🧭 S’en servir comme base, pas comme règle absolue.
• 📍 Adapter aux microclimats, sols et variétés.
• 🧪 Tester une nouveauté par saison pour apprendre vite.

Un bon tableau évite les erreurs grossières et inspire de nouveaux essais, sans rigidifier le geste jardinier.

Ressources, réseaux et achats responsables: où trouver les meilleures compagnes de culture

Réussir ses associations suppose des semences adaptées et des équipements sobres. Le réseau local offre des pistes claires : formations, semences bio, amendements naturels. La cohérence entre choix variétaux et design de planches fait la différence sur la durée.

Aller vers des filières qui cultivent la biodiversité

Des repères utiles : choisir des semences qui respectent la biosphère et privilégier les terres et filières locales. Côté accessoires, miser sur la durabilité protège la vie du sol. La force du réseau “Les Amis des Plantes” tient à sa pédagogie et à ses retours d’expérience croisés.

• 🛒 Ma Petite Jardinerie : bacs, semences, composteurs.
• 🏷️ Naturalys Jardin : paillis, engrais verts, plants certifiés.
• 🏪 Plantes et Compagnie : mélanges mellifères, nichoirs.
• 🤝 La Compagnie des Plantes : assortiments “guildes potagères”.
• 👩‍🌾 Les Jardiniers Associés : ateliers et partages de planches test.

Pour la conception et l’entretien, des conseils écologiques et des retours d’initiatives inspirantes complètent la boîte à outils. Les partenaires associatifs comme “Le Jardin Solidaire” et “Cultivons Nature” tissent une communauté d’entraide.

1. 🧭 Cartographier les besoins avant d’acheter.
2. 📦 Privilégier peu d’outils mais robustes.
3. 🌱 Commencer par 3–4 guildes, élargir ensuite.
4. 🔎 Suivre les performances et ajuster la saison suivante.
5. 🏷️ Chercher la mention “graines reproductibles”.

Avec des filières responsables et un réseau d’entraide, le compagnonnage devient une aventure collective, fertile et joyeuse.

Questions fréquentes sur les plantes compagnes

Quelles associations planter quand on débute ?
Tomate + basilic, carotte + oignon, choux + soucis et fraises + bourrache. Ces duos simples offrent protection, pollinisation et gestion de l’espace sans complexité.

Comment réduire les pucerons sans traitement ?
Installer phacélie, coriandre en fleurs, soucis et abreuvoirs peu profonds. Ces gestes attirent syrphes et coccinelles, véritables alliés contre les pullulations.

Les aromatiques peuvent-elles gêner des légumes ?
Oui, certaines. La sauge près des alliacées ou le fenouil proche des solanacées sont des combinaisons défavorables. Cultiver la menthe en pot limite ses excès tout en gardant ses atouts.

Faut-il un grand jardin pour pratiquer ?
Non. Des bacs ou des carrés suffisent. L’important est de jouer sur les strates, les floraisons et la rotation des familles, même à petite échelle.

Comment planifier une rotation avec compagnonnage ?
Alterner légumineuses → fruités → racines → feuilles, en intercalant des engrais verts. Les associations s’adaptent à chaque étape pour maximiser les bénéfices.

Sur le meme sujet