Face aux offres « vertes » qui fleurissent et aux promesses « propres » parfois trop polies pour être honnêtes, la question n’est plus seulement de payer moins cher sa facture. Elle touche à l’empreinte laissée dans les paysages, à la cohérence entre production et consommation, et à l’envie de soutenir des acteurs qui changent vraiment le mix. Green Energy vs Clean Energy : la différence dépasse les mots, elle façonne des choix très concrets.
Certains fournisseurs misent sur des garanties d’origine pour « verdir » une électricité standard. D’autres financent réellement de nouveaux parcs solaires, éoliens ou hydroélectriques, traçables et locaux. Entre une offre d’EDF aux tarifs régulés, un contrat d’Engie adossé au gaz, ou une électricité 100 % renouvelable chez Enercoop, ekWateur, ilek, Plüm énergie ou Mint Énergie, l’écart se voit aussi sur le territoire, dans les emplois et les projets citoyennins.
Le marché a beaucoup changé. Les marques historiques cohabitent avec des coopératives, tandis que des noms passés comme Planète OUI ou Bulb rappellent que l’énergie reste un secteur exigeant. Au moment de trancher, l’important est d’identifier ce qui compte vraiment : impact climatique, budget, traçabilité, ancrage local… et d’éviter les pièges du greenwashing sans renoncer à la simplicité.
Green Energy vs Clean Energy : définitions, étiquettes et réalités
La distinction entre énergie verte (Green Energy) et énergie propre (Clean Energy) paraît sémantique. Elle ne l’est pas. L’expression « énergie verte » renvoie aux sources renouvelables dont le cycle se régénère à l’échelle humaine : éolien, solaire, hydraulique, géothermie, biomasse. « Énergie propre » évoque une électricité faiblement émettrice de gaz à effet de serre à l’usage, mais qui n’est pas nécessairement renouvelable : le nucléaire est souvent classé « propre » par certains acteurs pour son faible CO₂ direct, sans être « vert » au sens renouvelable.
Une subtilité s’ajoute : l’« énergie décarbonée » vise la réduction du CO₂ sur l’ensemble du mix (électricité, chauffage, industrie). Ainsi, un fournisseur peut proposer une électricité « propre » (faible CO₂) via le nucléaire sans être « vert ». À l’inverse, une offre « verte » peut s’appuyer sur des garanties d’origine (GO) pour certifier qu’un volume équivalent d’électricité renouvelable a été injecté sur le réseau, sans tracer physiquement l’électron qui arrive à la prise. Ce mécanisme, utile, peut néanmoins être mal compris.
Alors, où se cachent les pièges ? Un fournisseur achète parfois des GO bon marché à l’étranger pour « verdir » un mix qui reste très conventionnel. D’autres, à l’image de certains acteurs labellisés VertVolt par l’ADEME, contractualisent en direct avec des producteurs et financent de nouveaux moyens de production. Nuance importante : l’impact ne se limite pas au discours.
Quelle est la différence entre énergie verte, énergie propre et énergie décarbonée ?
Pour clarifier, il suffit d’observer les critères utilisés par les labels et par les comparatifs historiques (par exemple, les guides militants ou les analyses de la régulation). Les offres les plus engagées combinent origine renouvelable, traçabilité solide, soutien à la construction de capacités et ancrage local. L’approche « propre » privilégie la baisse du CO₂, souvent via du nucléaire, et peut être pertinente pour la sortie des fossiles mais sans renouveler le paysage énergétique.
- 🌱 Verte = renouvelable (éolien, solaire, hydro, biomasse)
- ⚡ Propre = faible CO₂ (peut inclure le nucléaire)
- 🧾 GO = certificat de traçabilité (quantité équivalente injectée)
- 🏷️ VertVolt = label ADEME, niveaux d’engagement distincts
- 🧭 Décarbonée = objectif CO₂ système (mix, usages, industrie)
Les comparaisons internationales éclairent le sujet. Par exemple, les stratégies d’éolien Iberdrola/Vattenfall ou d’offshore Ørsted/EDP illustrent comment la « green energy » repose sur des actifs renouvelables concrets. Les débats autour du nucléaire et des mix nationaux, eux, sont régulièrement discutés à travers des mises en perspective comme Areva vs EDF au sujet de l’évolution des filières.
- 🔎 Vérifier l’origine (contrats directs vs GO seules)
- 🧩 Examiner l’engagement (projets neufs, local, gouvernance)
- 📊 Regarder l’empreinte (CO₂, biodiversité, usage du sol)
- 🧪 Comprendre les limites (intermittence, réseaux, stockage)
Au final, « verte » et « propre » ne racontent pas la même histoire : la première parle de renouvelable traçable, la seconde de faible CO₂ qui peut s’appuyer sur le nucléaire. Les bonnes offres font converger les deux logiques, avec des garanties solides et un financement de projets nouveaux.
Fournisseurs : classiques vs engagés — qui fait quoi en 2025 ?
Le paysage français réunit des acteurs historiques et des fournisseurs engagés. EDF reste l’opérateur central, structuré autour d’un mix largement nucléaire. Engie porte un héritage gazier tout en développant des renouvelables. TotalEnergies affiche de grandes ambitions solaires et éoliennes, avec des offres aux particuliers. Côté « 100 % renouvelable » ou coopératif, les noms reviennent souvent : Enercoop, ekWateur, ilek, Plüm énergie, Mint Énergie. Des marques qui ont marqué l’histoire récente, comme Planète OUI ou Bulb, rappellent combien le secteur est exigeant en gestion des risques et en approvisionnement.
Les différences ne tiennent pas seulement à la promesse marketing, mais à la façon de sourcer l’électricité. Les fournisseurs engagés vont souvent au-delà des GO, via des contrats de long terme (PPA), des projets locaux ou un statut coopératif. À l’inverse, une offre « verte » chez un acteur classique peut reposer surtout sur l’achat de certificats. D’où l’intérêt de labels comme VertVolt et de comparatifs indépendants pour distinguer les niveaux d’engagement.
Pour élargir la perspective, des comparaisons internationales enrichissent le regard, qu’il s’agisse des compromis entre éolien offshore et onshore Ørsted vs EDP, des modèles d’intégration solaire Tesla/Schneider, ou des arbitrages de grands groupes TotalEnergies/RWE. Ces fils conducteurs aident à comprendre les choix stratégiques des fournisseurs français.
Fournisseur 🌍 | Type d’offre 🔌 | Origine affichée 🌱 | Gouvernance 🤝 | Label/Traçabilité 🏷️ |
---|---|---|---|---|
EDF | Classique + options « vertes » | Mix dominé par le nucléaire | Groupe historique | GO, offres labellisées selon gammes |
Engie | Classique et vertes | Gaz + ENR croissantes | Groupe mondial | GO, PPA sur certaines offres |
TotalEnergies | Classique et vertes | Solaires/éoliens en développement | Groupe mondial | GO + projets propres |
Enercoop | 100 % ENR | Contrats directs producteurs | Coopérative | Traçabilité renforcée, VertVolt |
ekWateur | 100 % ENR personnalisable | Électricité et gaz verts | Indépendant | GO + sélection producteurs |
ilek | 100 % ENR locale | Éolien, hydro, solaire locaux | Indépendant | Contrats directs, VertVolt |
Plüm énergie | 100 % ENR | Mix renouvelable | Indépendant | GO + incitation sobriété |
Mint Énergie | 100 % ENR | Solaires/éoliens via GO | Indépendant | GO + suivi conso |
- 🧭 Astuce : privilégier les offres qui financent de nouvelles capacités.
- 🧾 Réflexe : lire les fiches standardisées (mix, GO, PPA).
- 🏷️ Label : repérer VertVolt « engagé » ou « très engagé ».
- 🧮 Comparatif : confronter les offres avec un simulateur indépendant.
Pour un tour d’horizon complémentaire, voir aussi la mise en perspective TotalEnergies vs Engie et l’histoire industrielle Areva vs EDF.
Le contraste entre « classique » et « engagé » mérite d’être complété par un regard sur la facture et la structure tarifaire. C’est ce que la section suivante détaille.
Prix, abonnements et stabilité : ce que la facture raconte
Le prix n’est pas un mantra, mais il compte. La facture d’électricité additionne un abonnement et un prix du kWh, auxquels s’ajoutent taxes et contributions. Les offres « vertes » ne sont pas systématiquement plus chères. Des comparateurs indépendants ont pointé des cas où des offres renouvelables coûtaient moins que les tarifs réglementés, notamment lorsque le kWh est compétitif et que l’abonnement reste contenu.
Exemple cité par des comparaisons publiques : l’« Électricité verte 100 % française » d’Alterna s’est déjà positionnée en dessous du tarif réglementé d’EDF, avec un kWh autour de 0,1935 € et une économie d’environ 49 € pour un foyer à 6 000 kWh, selon des hypothèses standards. Ce n’est pas universel, mais cela illustre une tendance : les offres vertes savent être agressives quand elles s’adossent à des PPA bien négociés ou à des parcs amortis.
Les ménages se heurtent à deux écueils : comparer uniquement le prix du kWh sans regarder l’abonnement, ou l’inverse. Or, le profil de consommation fait pencher la balance. Un petit appartement chauffé au gaz sera sensible à l’abonnement; une maison électrique regardera d’abord le kWh.
- 📉 Besoins faibles : privilégier un abonnement bas (le kWh pèse moins)
- 📈 Conso élevée : viser un kWh bas (l’abonnement pèse moins)
- 🧩 Offres indexées/fixes : arbitrer entre stabilité et opportunités
- 🔋 Autoconsommation : ajuster la puissance souscrite et les heures pleines/creuses
Autre dimension : la stabilité. Les offres à prix fixe rassurent, mais peuvent coûter plus cher si le marché baisse. Les indexées suivent les variations, avantageuses dans les périodes calmes. Certains fournisseurs verts, comme Enercoop, ilek ou ekWateur, assument des modèles de prix transparents liés au coût réel des productions.
Petites économies, grands effets : un suivi de consommation fin, des écogestes et un pilotage des usages (chauffe-eau, VE, PAC) font souvent plus que la différence entre deux offres proches. Les outils digitaux des fournisseurs, y compris chez EDF, Engie ou Mint Énergie, aident à repérer les pics et à lisser la demande.
- ⏱️ Programmation des gros appareils sur heures creuses
- 🚿 Pilotage du chauffe-eau pour « tondre » les pics
- 🌞 Décalage des usages « solaires » en journée avec PV
- 🚗 Charge lente du VE pour optimiser le profil
Pour mettre des chiffres sur ces arbitrages, un outil de calcul simplifie la comparaison. Il permet de tester un scénario « classique » versus « vert » en modulant abonnement et kWh.
Calculez l’écart de facture classique vs verte
Comparez rapidement une offre d’électricité « verte » à une offre « classique » pour votre consommation annuelle.
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Résultat indicatif, taxes et évolutions tarifaires non incluses.
Astuce: Green vs Clean, comment lire les résultats ?
« Offre verte »: le fournisseur injecte ou garantit une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à votre consommation (garanties d’origine). « Offre classique »: reflète le mix du marché. Le comparatif ci-dessus montre l’écart de facture, pas l’empreinte carbone.
Enfin, les partenariats « propres » utiles aux foyers électromobilistes (borne, heures super creuses, V2G à terme) deviennent un vrai critère de choix. L’écart réel se joue autant dans le contrat que dans la façon de consommer.
Transparence, garanties d’origine et labels VertVolt : lire entre les lignes
La traçabilité est la colonne vertébrale d’une offre crédible. Les garanties d’origine attestent qu’un volume équivalent d’électricité renouvelable a été injecté. Bien utilisées, elles complètent des contrats directs et valorisent la production. Mal employées, elles deviennent un cache-misère comptable qui « repeint » en vert une électricité qui ne change pas la production réelle du système.
Le label VertVolt distingue plusieurs niveaux. Une offre « très engagée » garantit un approvisionnement renouvelable contrôlé, souvent local, et un soutien à des installations supplémentaires. L’idée : récompenser la complémentarité entre certificats, contrats de long terme et développement concret de capacités, sans se contenter d’un verdissement cosmétique.
Pour identifier les offres sincères, quelques questions simples s’imposent. D’où viennent les GO ? Les producteurs sont-ils connus ? Y a‑t‑il des PPA sur plusieurs années ? Le fournisseur publie‑t‑il un rapport d’impact ? Le service client est-il en mesure d’expliquer le mix sans jargon ?
- 🧭 Origine : GO locales ou importées ?
- 🤝 Contrats : PPA directs avec des producteurs nommés
- 📍 Local : part de projets sur le territoire
- 📈 Capacité : financements d’installations supplémentaires
Ces principes ne sont pas théoriques. Les filières illustrent la différence : l’éolien offshore européen Ørsted vs EDP montre comment des contrats structurent la rentabilité et la traçabilité. Les chaînes solaires et batteries, quant à elles, se lisent aussi à travers des alliances industrielles comme Tesla/Schneider.
- 🧪 Vigilance : éviter le greenwashing (claims vagues, sourcing flou)
- 🧠 Pédagogie : exiger des explications simples et chiffrées
- 🔍 Preuves : rapports d’audit, nom des parcs, volumes GO
- 🏷️ Labels : repérer VertVolt et vérifier le niveau
Pour aller plus loin, des comparaisons internationales aident à situer la maturité des marchés : Enel vs RWE sur la dynamique des fournisseurs « verts », ou Green Mountain vs Arcadia pour les modèles orientés services. La transparence n’est pas un luxe rhétorique : c’est ce qui transforme une intention en impact réel.
Impact réel sur le climat et la biodiversité : le coût caché des kilowattheures
Choisir un fournisseur, c’est aussi choisir un paysage énergétique. Les émissions de CO₂ ne suffisent pas à décrire l’impact. L’ancrage au sol, la biodiversité, l’eau, le bruit, l’acceptabilité sociale sont tout aussi déterminants. Les parcs solaires bien intégrés peuvent agir comme des réservoirs de biodiversité s’ils s’accompagnent de prairies fleuries et de gestion douce; les sites mal pensés, eux, artificialiseront. L’éolien terrestre demande une attention aux couloirs de migration; l’hydraulique au débit réservé et aux continuités écologiques.
Dans cette approche, le rôle des fournisseurs « verts » est majeur : orienter la demande vers des projets exemplaires, inclure des clauses de gestion écologique et rendre des comptes. Les coopératives et acteurs locaux ont souvent un avantage : ils travaillent au plus près des territoires, co-construisent avec les communes et intègrent des mesures pro‑nature dès la conception.
Les dilemmes ne manquent pas. Le photovoltaïque au sol ? Sa meilleure version s’inspire de l’écologie des pollinisateurs pour dessiner des corridors fleuris. La vigne face au climat invite à repenser l’énergie dans un système plus large, comme le montre la réflexion sur la biodiversité en viticulture. À l’échelle humaine, le lien entre énergie et vivant tient à une relation à la terre qui dépasse la seule addition de kWh.
- 🪲 Écoconception : parcs solaires avec prairies mellifères
- 🦉 Éolien responsable : éloignement des couloirs migratoires
- 💧 Hydraulique : débit réservé et passes à poissons
- 🌾 Biomasse : circuits courts, résidus agricoles maîtrisés
Le traitement des déchets et de l’eau complète cette vision systémique : les performances des groupes Suez/Véolia influencent les territoires autant que l’arrivage d’un nouveau parc solaire. Les fournisseurs qui s’y intéressent explicitement apportent souvent des co-bénéfices tangibles pour les collectivités.
Source 🌿 | CO₂ direct ⚖️ | Sol & biodiversité 🐝 | Eau 💧 | Acceptabilité 🗣️ |
---|---|---|---|---|
Solaire | Très bas ✅ | Variable, peut être positif 🌸 | Faible | Bonne si bien intégré |
Éolien | Très bas ✅ | Attention avifaune 🦅 | Très faible | Discuté selon implantations |
Hydraulique | Très bas ✅ | Rivières/continuités à ménager 🐟 | Fort enjeu | Variable |
Biomasse | Bas à modéré | Dépend des pratiques 🌾 | Variable | Bonne en circuits courts |
Nucléaire | Bas (propre) ♻️ | Faible sol direct | Enjeu refroidissement | Très discuté |
- 🧠 Leçon : « vert » suppose du renouvelable bien conçu; « propre » vise le CO₂ sans tout régler.
- 🗺️ Territoires : co‑construire dès la phase de design.
- 📣 Transparence : exiger des rapports écologiques lisibles.
En somme, l’étiquette n’est qu’un début : c’est la qualité des projets et la gouvernance qui font la différence sur le terrain.
Innovations 2025 : solaire, éolien offshore et stockage changent la donne
L’innovation donne à l’électricité verte une robustesse nouvelle. Le solaire baisse encore ses coûts, l’éolien offshore gagne en facteur de charge, et les batteries lissent la courbe de production. Les grands noms de l’offshore, tels que Ørsted/EDP, posent des repères industriels, tandis que des alliances Tesla/Schneider ou la bataille des piles domestiques Energizer/Varta reflètent la course au stockage et au pilotage intelligent.
Dans le prolongement, l’intégration réseau des renouvelables s’affine par l’agrégation, les effacements diffus et l’optimisation des onduleurs. Le domicile devient un nœud énergétique : panneaux, batterie, véhicule électrique. Demain, le V2G (vehicle-to-grid) permettra de reverser au réseau l’énergie stockée. Les offres les plus intéressantes connecteront contrat d’électricité, borne de recharge, voire opérateur de flexibilité.
- 🔋 Stockage : batteries domestiques et industrielles
- 🌬️ Offshore : éoliennes plus grandes, plus silencieuses, plus efficaces
- 🌞 Solaire : toitures, ombrières, agrivoltaïsme
- 🧠 Smart : capteurs, pilotage, IA pour lissage et prévision
Le rythme des projets varie selon les pays et les investisseurs. Des comparaisons comme Eurazeo/BlackRock éclairent la finance verte, tandis que Boreal/Voltalia ou NextEra/TransAlta illustrent comment se financent les parcs. Côté mobilité, les débats « NIO vs Tesla » dépassent la voiture : ils dessinent la prochaine interface entre foyers et réseaux.
Pour le consommateur, l’innovation devient un critère de choix : un fournisseur capable d’offrir des services de flexibilité, de l’autoconsommation accompagnée, des contrats intelligents, sera mieux armé pour conjuguer prix, confort et impact.
Comment choisir selon son profil : familles, étudiants, artisans, copropriétés
Le meilleur fournisseur n’est pas forcément le même pour un studio chauffé au gaz, une maison tout électrique ou un local d’artisan. Les critères changent : budget, heures pleines/creuses, mobilité électrique, appétence pour le local, volonté de soutenir des projets. C’est là que des acteurs comme Enercoop, ilek, ekWateur, Plüm énergie ou Mint Énergie proposent des modèles attractifs pour qui veut des renouvelables traçables; tandis que EDF, Engie et TotalEnergies séduisent par la stabilité, la gamme de services et la simplicité.
Les profils type aident à trancher. Un étudiant priorisera l’abonnement bas et la flexibilité sans engagement. Une famille tout électrique regardera le kWh et la qualité du service client. Un artisan valorisera la relation dédiée et la gestion des puissances. Une copropriété cherchera la traçabilité et la cohérence avec des travaux énergétiques (PV, isolation, PAC).
- 🎒 Étudiant : abonnement bas, contrat flexible, app mobile claire
- 🏡 Famille : kWh compétitif, heures creuses, accompagnement
- 🔧 Artisan : service dédié, options puissance, réactivité
- 🏢 Copro : offres collectives, PPA locaux, transparence
Le passé du marché rappelle aussi les risques : Planète OUI et Bulb ont marqué les esprits avant de quitter la scène française, montrant que la gestion de l’équilibre offre/demande est une affaire de précision. D’où l’importance de fournisseurs robustes et pédagogues.
Des ressources utiles circulent, y compris des comparatifs thématiques sur l’électricité verte et les offres locales telles que EDP/Iberdrola, des initiatives autour de la bioénergie (Viva Energy/Clean Power) ou des panoramas sur les chaînes industrielles (Siemens vs GE pour l’éolien).
- ✅ Check-list : label VertVolt, origine des GO, nom des producteurs
- 📞 Support : tester le service client (temps de réponse, clarté)
- 📱 Outils : suivi conso, alertes, intégration VE/PV
- 📃 Conditions : indexation, durée d’engagement, frais
Le choix devient ainsi un acte « design » : un contrat pour aujourd’hui, compatible avec les évolutions de demain (autoconsommation, stockage, mobilité). Le bon fournisseur est celui qui épouse ce futur proche, sans perdre de vue le quotidien.
Au-delà des frontières : chaînes de valeur et acteurs mondiaux de l’énergie propre
Regarder « Green vs Clean » à l’échelle française n’empêche pas de voir large. Les fournisseurs s’inscrivent dans une chaîne globale où se croisent développeurs d’actifs, fabricants, financiers, opérateurs réseau. Les comparaisons internationales offertes par des analyses comme NextEra vs Duke, Brookfield vs Pattern ou encore BP vs Shell éclairent les stratégies de diversification et les arbitrages entre renouvelables, « propre » et gaz de transition.
En Europe, les dynamiques Enel vs RWE et EDP/Enel montrent comment se construisent des portefeuilles alignés avec les trajectoires climatiques. Les investisseurs d’infrastructure et de private equity, à l’image de Eurazeo/BlackRock, catalysent les gigawatts en pipeline. Côté équipements, l’éternel duel Siemens vs GE reste une boussole technologique.
- 🏗️ Développeurs : pipeline de projets, PPA, partenariats locaux
- 🏭 Équipementiers : turbines, onduleurs, batteries
- 💼 Financiers : fonds d’infra, utilities, coopératives
- 🛜 Réseaux : flexibilité, raccordements, interconnexions
Les consommateurs n’achètent pas qu’un kWh : ils votent pour un écosystème. Certains fournisseurs, y compris des grands groupes comme TotalEnergies ou Engie, articulent désormais leurs offres avec des programmes d’autoconsommation, de stockage ou de mobilité. D’autres, tels Enercoop ou ilek, misent sur l’ADN local et la construction citoyenne.
Au bout du compte, les chaînes de valeur « green » et « clean » s’entremêlent : un pays peut être « propre » en réduisant le CO₂ via le nucléaire, tout en restant « vert » en accélérant les renouvelables. Les meilleurs fournisseurs parviennent à articuler ces deux horizons sans compromettre la cohérence ni la transparence, en France comme ailleurs.
- 🧭 Repère : stratégie claire et mesurable (GW installés, PPA signés)
- 🧾 Traçabilité : publication des parcs et volumes par origine
- 🤝 Partenariats : collectivités, agriculteurs, industriels
- 🌍 Résilience : mix diversifié, circuits d’approvisionnement
Reste une évidence : sans confiance et pédagogie, la transition ne prend pas racine. Les fournisseurs appelés à durer seront ceux qui expliquent aussi bien qu’ils produisent.
Quels liens avec l’agriculture et l’aménagement ?
Le débat Green vs Clean ne se joue pas seulement dans les centrales, mais dans les champs. L’agrivoltaïsme responsable se conçoit à l’échelle des terroirs, comme l’illustrent des réflexions sur l’agriculture durable. Les filières bioénergies, bien encadrées, peuvent valoriser des résidus et soutenir des revenus agricoles. À l’inverse, des installations mal pensées fragmentent les habitats, ou créent des conflits d’usages.
- 🌾 Bon usage : projets co-construits, bénéfices partagés
- 🧭 Éviter : artificialisation, monocultures énergétiques
- 🤝 Inclure : coopératives locales et collectivités
Ces lignes de force relient le contrat d’électricité à la santé des paysages : une histoire d’ancrage, de patience et de transparence.
Et le recyclage dans tout ça ?
La boucle se ferme avec la gestion de fin de vie. Panneaux solaires et pales d’éoliennes entrent dans les filières de recyclage, condition d’une énergie vraiment « propre » au long cours. La filière s’affine, des solutions émergent pour réemployer, réutiliser ou valoriser les matériaux. L’information au client devrait intégrer ce volet, car une énergie n’est « propre » que si ses matériaux le sont aussi à leur seconde vie.
- 🔁 PV : verre, aluminium, silicium revalorisés
- 🌀 Pales : composites en voie de solutions industrielles
- ♻️ Batteries : filière en montée en puissance
Un fournisseur qui parle de recyclage parle d’avenir autant que de présent : un bon signe pour la confiance.
Questions fréquentes sur Green Energy vs Clean Energy
Les offres « vertes » sont-elles toujours locales ?
Pas forcément. Beaucoup reposent sur des GO, parfois importées. Pour être sûr du local, rechercher des contrats nommés avec des producteurs et des labels type VertVolt, ou des offres coopératives avec traçabilité renforcée.
Le nucléaire est-il « propre » ou « vert » ?
Il est souvent classé « propre » au sens des émissions directes très faibles en CO₂, mais il n’est pas « vert » au sens renouvelable. Le choix revient à arbitrer entre objectifs climatiques, gestion des déchets, sécurité et mix global.
Comment éviter le greenwashing d’une offre ?
Exiger l’origine des GO, la liste des parcs, la part des contrats de long terme (PPA), la publication d’un rapport d’impact, et vérifier l’existence d’un label. Se méfier des promesses floues sans preuves.
Une offre « verte » peut-elle être moins chère ?
Oui, selon le profil de consommation et la période. Des offres renouvelables ont déjà affiché un kWh inférieur à des tarifs de référence. Comparer abonnement + kWh et simuler son profil reste la meilleure méthode.
Quels fournisseurs regarder en priorité ?
Selon ses critères : stabilité et large service chez EDF, Engie, TotalEnergies; traçabilité renforcée et ancrage local chez Enercoop, ilek, ekWateur, Plüm énergie, Mint Énergie. Consulter des comparatifs indépendants et les documents standardisés avant de signer.